SÁNCHEZ,
"Pepe", José (Santiago de Cuba 1856-1918)
Le tailleur mulâtre "Pepe" SÁNCHEZ, né dans une maison proche des lieux où s'activent les membres des congas "Los HOYOS" et "CARABALÍ SUAMA" est, dès son jeune âge, en contact avec le milieu musical populaire des quartiers de Santiago. Membre de la petite bourgeoisie santiaguera, probablement sans formation académique mais non dénué de connaissances musicales, il fréquente la bourgeoisie de la ville, chante de sa voix de baryton et joue pour eux de la guitare qu'il a appris en autodidacte."Pepe" invite chez lui des musiciens réputés et force leur admiration notamment celle du grand Michaelsen ou du violoniste Brindis de Salas. Il discute d'égal à égal avec eux. |
"Pepe"
SÁNCHEZ est très lié au mouvement révolutionnaire
et à ses grandes figures orientales, Moncada, les frères Maceo,
Quintín Banderas. |
D'autres
compositions vont suivre "Rosa N°1", "Rosa N°2",
"Rosa N°3", une trilogie. "Cristinita",
"Te ví, te amé", "Cuando escucho tu voz"
font partie des plus célèbres. Les thèmes peuvent traiter
de l'amour, des femmes, de la beauté de l'île mais abordent aussi
fréquemment les thèmes révolutionnaires ou l'amour de la
Patrie comme "Cuba Libre". "Pepe" SÁNCHEZ, cantante, soliste, s'exprime dans des formations qu'il organise. |
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Dès la fin du XIX° siècle
il est ainsi à la tête d'un cuarteto puis d'un quinteto composé de Emiliano BLEZ, "Pepe"
SÁNCHEZ, guitaristes, avec les voix de "Pepe"
FIGAROLA, Bernabé FERRER, Luis Felipe
PORTE.
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Ses uvres
ont été préservées grâce notamment à
Emiliano BLEZ qui s'est attaché à les retranscrire et ont
pu ainsi au cours des décennies suivantes être interprétées
par les "Hermanas MARTÍ", María Teresa VERA, Lorenzo
HIERREZUELO, "Hermanas
FERRÍN"
et plus récemment les "Hermanas
JUNCOS", le "CUARTETO PATRIA", le "SEPTETO
TURQUINO"... |
© Patrick Dalmace
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